Ce blog est destiné à partager des informations sur la promotion de l'activité physique bénéfique pour la santé
mardi 26 juin 2012
jeudi 21 juin 2012
Sport et Cancer
Sport et Cancer Auteur : Jean-Marc Descotes et Thierry Bouillet |
Le Sport
est-il bon pour les personnes touchées par le cancer ? Peut-on pratiquer
une activité physique à n’importe quel moment des traitements
anticancéreux ? Est-ce que ce genre de pratique s’adresse à tous les
patients ? Et d’abord, qu’est-ce qu’un cancer ? Qu’est-ce que la
pratique sportive ? Ce livre, basé sur l’expérience des auteurs, l’un professeur de karaté, l’autre cancérologue, a pour ambition de montrer qu’une organisation bien pensée, structurée, professionnelle doit permettre de faire de la pratique sportive un allié majeur de la prise en charge des personnes touchées par un cancer. Ce premier volume propose un état des lieux sur les progrès en cancérologie, la présentation des pathologies et des traitements et s’appuie sur de nombreuses publications scientifiques, pour montrer les bienfaits remarquables que permet le sport chez les personnes touchées par le cancer, même en cours de traitement. Vous trouverez dans cet ouvrage tout ce qu’il faut savoir sur : • La place de la pratique sportive dans la société et dans le cadre du cancer. • Les bénéfices de cette pratique sportive et les raisons de sa spécificité dans le cadre du cancer. |
http://www.editionschiron.com/index.php?art=453&th=6
dimanche 17 juin 2012
mardi 12 juin 2012
Santé et sport : le pari gagnant
Santé et sport : le pari gagnant
Le Monde.fr | 12.06.2012 à 11h36 • Mis à jour le 12.06.2012 à 11h36
Par Jean-Pierre Davant, président de l'Imaps, président de la Mutuelle des sportifs
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/12/sante-et-sport-le-pari-gagnant_1716604_3232.html
Il est aujourd'hui communément admis que le meilleur système de santé du monde s'est considérablement dégradé depuis une vingtaine d'années. Difficultés d'accès aux soins pour les familles disposant d'un petit budget, renoncements à la dentisterie et à la lunetterie pour celles n'ayant pas de complémentaire santé, qualité des soins aléatoires, affaires à répétition, déserts médicaux en constante progression, dépassements d'honoraires indécents qui gangrènent le système conventionnel et polluent jusqu'à l'hôpital public, des comptes de l'assurance maladie toujours en déséquilibres, un accroissement à sens unique des prélèvements qui ampute le pouvoir d'achat des familles (forfaits, franchises, taxes sur les complémentaires, remboursement des dettes des exercices passés, et probablement, demain, accroissement de la CSG entre autres !).
Cette énumération n'est pas exhaustive. Mais elle devrait être suffisante pour motiver l'ensemble des acteurs à rénover notre système de santé si nous ne voulons pas accroître le discrédit qui peu à peu s'installe dans la population.
J'entends bien la ministre des affaires sociales et de la santé quand elle dit qu'il n'y aura pas de grandes réformes du système de santé mais la volonté de tenir les engagements pris durant la campagne. Je partage son opinion sur ces soi-disant grandes réformes qui toutes, à force d'être dénaturées par des décrets d'application restrictifs accouchent de mesurettes qui ne modifient qu'à la marge l'architecture de notre système de santé. C'est chaque jour qui passe qu'il convient d'adapter les fonctionnalités du dispositif à l'évolution de la connaissance. Celle-ci progresse à pas de géants dans le domaine de la prévention des pathologies les plus graves, de leurs prises en charge, et des risques de récidives. Ne pas en tenir compte dans la manière d'organiser notre système de soins, c'est perdre des vies, mais c'est aussi gaspiller les fonds sociaux dont on a tant besoin pour faire face aux conséquences du vieillissement de la population.
En 2012 par exemple, l'apport de l'activité physique pour préserver notre état de santé, pour le reconstituer quand la maladie a frappé, pour freiner la dépendance chez les personnes âgées, pour lutter contre les addictions de toutes nature, et faire reculer ce mal sournois aux multiples conséquences que l'on appelle sédentarité, est prouvé par les multiples études scientifiques conduites par les chercheurs au plan national comme international. La généralisation de l'activité physique permettrait de réduire de 15 à 39 % les coronaropathies, de 33 % les accidents vasculaires cérébraux, de 12% l'hypertension, de 12 à 35% le diabète, de 22 à 33% le cancer du côlon, de 5 à 12% le cancer du sein et de 18% les fractures dues à l'ostéoporose.
Le doute n'existe plus aujourd'hui. Comment pourrait-on continuer à savoir cela et n'en tirer aucune volonté en termes d'information des populations, en termes d'adaptation de la prise en charge des malades ou encore dans l'utilisation de nos infrastructures sportives et sanitaires ? En ces périodes de vaches maigres, j'entends déjà des voix s'élever pour nous dire qu'il y a des investissements autrement prioritaires à réaliser. Eh bien justement, parlons-en : entre une personne qui pratique une activité physique régulière et adaptée à son état et une personne sédentaire, il y a 250 € de dépenses en moins pour l'assurance maladie. S'astreindre à une pratique régulière de l'activité physique alors que l'on a un diabète de type 2, c'est diminuer de moitié sa consommation de médicaments... L'activité physique ou sportive participe au maintien de l'autonomie, à la diminution des hospitalisations et des consommations médicamenteuses et retarde la dépendance. Economiquement l'enjeu porte sur plusieurs milliards d'euros !
Ne nous voilons pas la face : faire entrer l'activité sportive et le bien-être dans notre culture sanitaire relève aujourd'hui avant tout d'une volonté politique. Il ne s'agit pas d'organiser des Olympiades chaque jour dans nos villes et villages mais de dégager un minimum de moyens pour faire travailler sur l'ensemble de notre territoire des mondes qui existent et dont les vocations peuvent très bien converger. De grandes fédérations sportives affichent déjà cette volonté et de nombreux clubs ont ouvert leurs portes à la pratique du sport santé. Entre le monde du sport qui dispose d'un réel savoir-faire et d'installations situés au cœur des cités et celui de la santé, des liens sont déjà tissés, des actions exemplaires sont conduites avec succès.
J'ai la chance de partager quotidiennement mon temps entre ces deux communautés et il me semble qu'il est maintenant possible d'aller beaucoup plus loin et d'organiser pour tous les âges de la vie l'accès aux sports comme un droit sanitaire et social essentiel. Ce serait une belle manière d'entamer la rénovation de notre système de santé et de conforter le rôle social irremplaçable de nos clubs sportifs dans la vie des cités en cette année olympique.
Jean-Pierre Davant est aussi président du Conseil de surveillance de la Fondation Gustave Roussy de recherche sur le cancer.
samedi 9 juin 2012
Cyclo-révolution: Pour faire changement : un nouveau F pour la prati...
Cyclo-révolution: Pour faire changement : un nouveau F pour la prati...: Le bulletin annuel sur la pratique d’activités physiques de l’organisme Jeunes en Forme Canada a été publié la semaine dernière [i] . Com...
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